François Hollande a téléphoné au chef du gouvernement et au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pour faire part de sa "vive préoccupation" et leur a demandé de tout mettre en oeuvre afin de limiter les conséquences sociales du plan de restructuration de PSA.
Le président est "extrêmement préoccupé", a-t-on insisté à l 'Élysée. La première riposte à la suppression de 8.000 emplois et l'arrêt en 2014 de la production sur le site d'Aulnay est venue de MM. Ayrault et Montebourg, qui se sont entretenus en matinée.
Dans un communiqué, Jean-Marc Ayrault a qualifié l'annonce de "véritable choc" et appelé la direction de PSA à une "concertation (...) sans délai" ayant pour objectif "le maintien d'une activité industrielle sur tous les sites français".
Il a précisé que M. Montebourg présenterait un "plan de soutien" à l'industrie automobile, le 25 juillet, date à laquelle PSA doit annoncer les deux autres volets de son projet de redressement ainsi que ses résultats financiers du premier semestre 2012. |