Les juges, qui ont condamné vendredi Alain Juppé à 18 mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs du RPR, auraient vu leurs bureaux "visités", selon la présidente du tribunal Catherine Pierce.
Les trois magistrats instruisant l'affaire pensent que leurs ordinateurs professionnels ont été "fouillés" et leurs téléphones placés sur écoutes.
A la demande du ministre de la Justice, le procureur de Nanterre Bernard Pagès a ouvert une information judiciaire contre "X" pour "atteinte au secret des correspondances, accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données, menaces et actes d'intimidation envers un magistrat, tentatives de vols et dégradations volontaires".
L'autre mission d'enquête administrative désignée par le Président de la République devra rendre ses conclusions fin février.
Les députés, dans le cadre de la mission d'information, devront procéder de leur côté aux auditions des mêmes personnes, et remettre un autre rapport. |