Alain Juppé a été condamné mercredi à 14 mois de prison avec sursis et à une peine d'un an d'inéligibilité par la cour d'appel de Versailles, qui l'a reconnu coupable de "prise illégale d'intérêt" dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.
L'ancien premier ministre est contraint à démissionner de son mandat de maire de Bordeaux et de président de sa Communauté urbaine. Cependant sa condamnation à un an d'inéligibilité ne devrait pas nuire à la poursuite de sa carrière politique.
Lors du procès en appel, l'accusation avait requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et 2 ans d'inéligibilité contre lui argumentant qu' Alain Juppé "ne pouvait ignorer" que son parti, entre 1990 et 1995, avait recours à des emplois fictifs. Cette peine requise était cependant inférieure à celle prononcée par le tribunal correctionnel de Nanterre le 30 janvier dernier, à savoir 18 mois avec sursis et 10 ans d'inéligibilité.
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