Sous le feu des critiques pour la lenteur de sa réaction après le passage de l'ouragan Katrina, George Bush c'est déplacé une deuxième fois dans les zones dévastées. Il a déclaré que les Etats-Unis feraient "tout le nécessaire" pour aider les victimes et qu'il revenait pour "faire savoir aux bons habitants de cette région qu'il reste beaucoup à faire."
"La réaction de ce pays a été extraordinaire", a-t-il estimé, puis il a signé des autographes, embrassé des rescapés et posé aux côtés d'une femme enceinte.
Les bilans officiels font état de 59 morts en Louisiane et d'une centaine au Mississipi, mais des milliers de personnes sont toujours portées disparues. Interrogé dans l'émission "Today's show", sur NBC, le maire de La Nouvelle-Orléans, Ray Nagin, a estimé que le chiffre de 10.000 morts "n'était pas déraisonnable".
La communauté noire, principale victime du cyclone, reste sous le choc. Les premiers des 17.000 militaires envoyés en renfort sont arrivés samedi en fin d'après-midi à La Nouvelle-Orléans. Avec ces renforts, c'est plus de 50.000 hommes qui devraient se retrouver à pied d'oeuvre sur le terrain en début de semaine prochaine. Un ballet incessant d'hélicoptères continuait à survoler les zones dévastées qui pour évacuer, qui pour jeter de l'eau potable et de la nourriture à des victimes encore bloquées dans leur maison.
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