La grève de la faim de Stéphane Gatignon lui a valu de nombreux soutiens. Ses demandes d’aides financières pour les villes les plus pauvres, et notamment pour sa commune de Sevran, pourrait rapidement aboutir.
Il a reçu de nombreuses marques de sympathie des écologistes mais aussi au sein du gouvernement avec Manuel Valls. La ministre du Logement Cécile Duflot est venue le rencontrer lundi, devant l'Assemblée nationale.
Ce geste spectaculaire est assumé par cet élu qui réclame cinq millions d’euros pour sa commune de 51.000 habitants, enclavée, gangrénée par le chômage et la misère, confrontée au trafic de drogue: «J’ai plus le choix, je dois me battre pour ma ville. Et de l’argent il y en a en Île-de-France: nous sommes dans une des zones d’Europe les plus riches avec des maires qui sont assis sur des coffres-forts, il faut donc partager les richesses.»
Alors qu’un débat parlementaire est prévu lundi et mardi sur le sujet, Stéphane Gatignon demande une hausse de 180 millions d’euros, et non de 120 MEUR comme le prévoit le gouvernement, de la Dotation de solidarité urbaine (DSU), que verse l’Etat aux communes. Il réclame aussi le doublement de la Dotation de développement urbain (DDU) réservée aux communes modestes, «de 50 à 100 millions d’euros», alors que le gouvernement a annoncé qu’il resterait stable.
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