Le premier ministre François Bayrou a affirmé ce mardi sur le plateau de BFMTV-RMC qu’il «s’abstiendrait» à ce stade, s’il était député, de voter le texte sur l’aide à mourir, sur lequel il a toujours des «interrogations», mais qu’il faisait «confiance» au Parlement pour les «lever». Le premier ministre a notamment jugé «ambigu» le délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir, qui serait puni de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende, car «ce n’est pas une entrave que d’essayer de persuader quelqu’un de vivre». Pour autant, «j’ai confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées», a-t-il ajouté.
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