C’est l’un des sujets qui agitent la gauche à six jours du premier tour des élections législatives : en cas de victoire du Nouveau Front Populaire : Jean-Luc Mélenchon serait-il propulsé au poste de Premier ministre ? Officiellement candidat à rien, il ne « s’impose pas », mais refuse toutefois de « s’éliminer » clairement des candidats potentiels. Ce qui a amené Marine Tondelier a assuré à l’AFP qu’il « ne sera pas Premier ministre ».
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas « s’imposer » dans ces législatives mais la gauche est obligée de faire avec lui. Invité de l’émission l’Événement sur France 2 ce lundi 24 juin au soir, celui qui était candidat à Matignon en 2022 après son score de 22 % à la présidentielle est revenu sur ce sujet et a évoqué un « malentendu ». « Je ne fais pas une carrière de ce type, tout ça c’est derrière moi », a-t-il assuré, insistant : « je ne suis candidat à rien ».
« Je peux parfaitement être un ministre parmi d’autres ou ne pas être ministre du tout », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, proposant d’autres noms, ceux de ses collaborateurs préparés par lui-même et qui, selon lui, pourraient très bien correspondre au poste. Il a ainsi évoqué Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Éric Coquerel ou encore Younous Omarjee. Mais, « je suis un atout », a-t-il également estimé, estimant qu’« un programme nécessite des gens qui ont de l’expérience et du caractère ». « Mélenchon, c’est un nom qui fait ouvrir les portes quand on est dans les quartiers populaires », a-t-il également plaidé.
« On souhaite avoir la majorité la plus large possible, ça oblige au consensus. Nous allons discuter jusqu’à ce qu’on ait une solution qui aille aux quatre partis », précise Marine Tondelier, désireuse de trouver « une personnalité d’apaisement » pour remplacer Gabriel Attal.
|