Emmanuel Macron achève une tournée de déplacement au proche-orient, un peu plus de deux semaines après l'attaque du Hamas sur Israël. Il a rencontré, dès sa sortie de l'avion, une trentaine de membres de familles de victimes du Hamas dans un salon de l'aéroport de Tel Aviv : 18 familles dont celle de Mia Shem, la seule otage française actuellement dans la bande de Gaza. Le président français s'est ensuite rendu à Jérusalem, pour rencontrer le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le chef de l'opposition Yaïr Lapid et son homologue israélien Isaac Herzog.
La première journée s'est achevée sur un déplacement à Ramallah, en Cisjordanie occupée. "Rien ne saurait justifier" les "souffrances" des civils à Gaza, a-t-il dit aux côtés du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Emmanuel Macron devait ensuite s'envoler pour Amman pour recontrer le roi Abdallah II.
Le lendemain au Caire, le président Emmanuel Macron a annoncé, aux côtés de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qu’un bâtiment de la Marine française irait « soutenir les hôpitaux » de Gaza. Un avion français se posera également jeudi en Egypte pour livrer du matériel médical, a ajouté le président français, en précisant que « d’autres suivront ». L’aide humanitaire s’accumule en Egypte depuis des jours avant de passer au compte-gouttes à Gaza par le point de passage de Rafah, le seul à ne pas être contrôlé par Israël.
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