Il a donc remporté tous les swing states. Donald Trump s’est imposé face à Kamala Harris dans l’Arizona, a annoncé Associated Press, samedi 9 novembre. Il s’agit du dernier Etat dont le résultat n’avait pas été annoncé par l’agence de presse américaine. Le candidat républicain avait déjà été déclaré vainqueur dans les six autres Etats-clés : la Géorgie, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan et le Nevada.
Les onze grands électeurs remportés dans l’Arizona ne changent pas l’issue du scrutin mais confirment l’ampleur de la victoire du candidat républicain face à la démocrate Kamala Harris. Au total, il l’emporte par 312 grands électeurs à 226 pour son adversaire. Il fait mieux qu’en 2016, quand il avait dominé, pour sa première élection présidentielle, Hillary Clinton par 306 grands électeurs à 232. Et mieux que Joe Biden en 2020 qui, lui aussi, l’avait emporté par 306 grands électeurs.
Contrairement à 2016, Donald Trump devrait également remporter cette année le vote populaire. Alors que le dépouillement touche à sa fin, il a réuni plus de 74 millions de voix, contre un peu moins de 71 millions pour Kamala Harris. Si cette tendance est confirmée à la fin du décompte, il sera le premier président républicain depuis vingt ans − George W. Bush en 2004 face à John Kerry − à y parvenir.
Pour autant, il ne s’agit pas d’un raz-de-marée : au global, il ne réunit guère plus de voix qu’en 2020. C’est son adversaire qui, elle, décroche par rapport au score réalisé, il y a quatre ans, par Joe Biden qui avait réuni plus de 81 millions de voix.
Pour gouverner, Donald Trump pourra s’appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. L’issue de l’élection à la Chambre des représentants reste incertaine, avec vingt sièges encore à attribuer, mais les républicains ne sont plus qu’à cinq sièges de la majorité.
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