La santé mentale, grande cause de 2025, acte 2. Comme son prédécesseur, Michel Barnier, le Premier ministre réaffirme la volonté du gouvernement de se donner les moyens de ses ambitions sur le sujet. "La santé est l'une des toutes premières préoccupations d'urgence quotidienne au cœur du modèle social français", a fait valoir François Bayrou lors de son discours de politique générale, prononcé ce mardi 14 janvier à l'Assemblée nationale.
"Nous avons tous été confrontés, pour nous ou pour un proche, à l'impossibilité de trouver un médecin généraliste, un spécialiste (...) et l'hôpital connaît une crise, en particulier financière, qui est plus que préoccupante", ajoute le locataire de Matignon, évoquant la complexité d'"anticiper les besoins de santé futurs des Français."
"Je veux confirmer que la santé mentale devra être la grande cause nationale de 2025, comme l’avait décidé mon prédécesseur Michel Barnier", martèle François Bayrou au perchoir.
Et d'ajouter, s'adressant à sa ministre Catherine Vautrin, en charge du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles: "Il faut passer d'une logique budgétaire annuelle à une logique de financement pluri-annuel. Il faut aussi retravailler sur l'enjeu clé de la démographie médicale en impliquant notamment les élus territoriaux et en menant de front la question, jusqu'ici irrésolue, de la formation des soignants.
Le 10 octobre 2024, lors d'une visite dans un hôpital de Poitiers, Michel Barnier, alors Premier ministre, avait annoncé vouloir faire de 2025 "l'année d'une grande cause nationale pour la santé mentale", dont les questions touchent un Français sur cinq. Il appelait alors à une coordination interministérielle sur le sujet, qui concerne selon lui l'éducation, le logement ou le sport.
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