Les principales organisations de gauche "l'ont fait". 24 heures après l'annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation d'élections législatives anticipées, EELV, LFI, PS et PCF ont trouvé un accord de principe. "Nous l'avons fait. Nous avons enclenché un nouveau Front populaire", a déclaré au micro de BFMTV Marine Tondelier, Secrétaire nationale d'EELV.
Dans un communiqué publié ce lundi soir, La France Insoumise, Europe écologie Les Verts, le Parti communiste Français, le Parti socialiste, mais aussi Place publique et Génération.s ont indiqué vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives. Ces élections auront lieu les dimanche 30 juin et 7 juillet, dans toute la France.
Les partis ont également appelé à "rejoindre les cortèges" prévus ce week-end à l'appel de la CFDT, la CGT, l'UNSA, la FSU et Solidaires et à "manifester largement". "Candidatures communes dès le premier tour, programme commun en cours de préparation. Un bon travail qui déjoue la division sur laquelle comptaient Macron et Le Pen", a réagi le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
"On a validé la feuille de route (...) Maintenant il faut s'entendre sur le contenu et l'accord électoral. On y travaille à partir de maintenant", a précisé à l'Agence France presse le député LFI Paul Vannier, responsable des élections au sein du mouvement insoumis.
Les discussions vont donc se poursuivre dans les prochaines heures à gauche afin d'établir un "programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire". Une formule qui écarte donc le programme partagé de la Nupes, signé à l'été 2022.
|