C'est la première grosse crise que doit gérer le gouvernement de Gabriel Attal. Un sacré baptême du feu pour le Premier ministre dont le monde agricole n'était probablement pas le sujet de prédilection. Un sujet « ultra touchy », lâche un interlocuteur de Gabriel Attal face à un mouvement qui a semblé jusqu'ici échapper un peu aux dirigeants syndicaux. « Ce qui est compliqué, ajoute un conseiller de l'exécutif, c'est le caractère protéiforme des revendications. »
Après un week-end durant lequel le chef du gouvernement et le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau se sont employés à désamorcer la grogne , Gabriel Attal a rencontré ce lundi soir le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, et le président des Jeunes Agriculteurs (JA), Arnaud Gaillot. En les recevant à Matignon, il s'agissait, selon une source officielle, d'afficher l'attention et la « considération » que porte l'exécutif à la « désespérance » des agriculteurs.
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