Le chef de l’État est attendu mardi à Tel-Aviv, en Israël, plus de deux semaines après l’attaque sanglante du Hamas. Emmanuel Macron a toujours indiqué qu’il s’y rendrait si un tel voyage pouvait être « utile » à la région. Le chef de l’État doit ainsi discuter de la création d’un État palestinien et de « l’arrêt de la colonisation » au cours de ce déplacement, a indiqué l’Élysée ce lundi.
« Le seul moyen d’être utile, c’est : 1- d’apporter de la solidarité à Israël 2- prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes 3-rouvrir une perspective politique », a indiqué la présidence française. « Il y a la nécessité d’ouvrir une perspective politique qui donne du corps à la seule solution qui vaille au Proche-Orient, qui est la solution à deux États », a indiqué un conseiller présidentiel, en soulignant que c’était « un objectif dont la France n’a jamais dévié ».
Dans ce contexte, le président « va parler de la réouverture de la perspective politique et donc va naturellement parler de ce qui est nécessaire à la création d’un État palestinien, non seulement l’arrêt de la colonisation, qui est une exigence que la France formule très souvent de manière très explicite auprès des autorités israéliennes, mais aussi une négociation in fine sur ce que doivent être les paramètres qui permettent d’avoir un État palestinien viable, continu, capable de vivre en paix et en sécurité avec Israël », a poursuivi la présidence.
La France réclame également une « pause humanitaire (qui) doit avoir dans un premier temps comme objectif principal de faciliter la libération de ceux qui sont aujourd’hui détenus ou disparus à Gaza », a relevé un conseiller présidentiel.
Au-delà de ces questions de ces questions politiques, le président français veut s’engager pour « la libération des otages » détenus à Gaza. Au moins 30 ressortissants français ont été tués dans l’attaque, le plus lourd bilan depuis l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice dans le sud de la France, et sept sont portés disparus. Parmi eux, une otage a été confirmée et plusieurs autres sont probablement détenus par le Hamas à Gaza.
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