Tout juste relaxé dans l’affaire dite « des assistants parlementaires européens », le président du MoDem n’a pas caché, lundi 5 février, ses ambitions pour un retour au gouvernement. François Bayrou était l’invité du 20h de France 2, lundi 5 février, quelques heures après avoir été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens au « bénéfice du doute ». L’occasion pour le président du MoDem de réaffirmer ses ambitions politiques. Lorsqu’on lui a demandé s’il n'écartait pas un retour au gouvernement, le maire de Pau a répondu « ne jamais rien écarter ».
« Le principe, pour moi, précisément parce que vous êtes engagés, c'est de ne jamais rien écarter », a-t-il assuré, rappelant que « le gouvernement n’était pas formé ». Après les nombreuses polémiques qu’a accumulées Amélie Oudéa-Castera depuis sa nomination, l’hypothèse de prendre sa suite au ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports ne paraît pas impossible à François Bayrou.
Le haut-commissaire au Plan a pointé du doigt un « très grand trouble dans l'Éducation nationale » depuis plusieurs années. « Vous savez à quel point j'y crois, à quel point je donnerais pour qu'on retrouve le moral, l'équilibre, l'envie d'enseigner sans trouble dans notre pays, et pour la réussite de l'enseignement », a insisté celui qui a été ministre de l'Éducation des gouvernements d'Édouard Balladur (1993-1995) et d'Alain Juppé (1995-1997). « C'est probablement le sujet le plus important, ou un des sujets les plus importants que nous ayons à régler », a-t-il encore soutenu.
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