La réunion de ce lundi intervient après des mois d'incertitudes concernant les mesures à prendre, notamment la promotion des véhicules électriques, la rénovation des logements et la réduction de l'utilisation des chaudières au gaz. Si Élisabeth Borne a abordé les enjeux de cette « planification écologique », les annonces majeures devraient être réservées à une prise de parole du président Emmanuel Macron, le 25 septembre, indique Le Figaro. Plusieurs responsables politiques ont toutefois exprimé leur déception concernant les premières mesures proposées. Après avoir regretté le manque de discussions autour de l'écologie à l'issue d'une réunion avec Emmanuel Macron en août dernier, la secrétaire nationale d'EELV, Marine Tondelier, a rallié « l'oral de rattrapage » de l'exécutif, qui n'est « pas parti pour avoir la moyenne ».
De même, Olivier Faure, patron du Parti socialiste, a estimé que les documents préparatoires ne répondaient pas aux attentes, craignant une « planification du vide ». La France insoumise (LFI) a choisi, elle, de ne pas envoyer de représentant, qualifiant cette réunion de « nouvelle opération de communication sans effet » et critiquant les « initiatives de contournement du travail parlementaire ». Sur le réseau social X, Élisabeth Borne a déploré cette absence, la jugeant « incohérente et irresponsable » compte tenu des défis environnementaux auxquels le pays est confronté.
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