Après un "trou d'air" marqué par une série de 11 sondages d'affilée donnant Mme Royal battue au deuxième tour par Nicolas Sarkozy et les attaques répétées de la droite sur ses "bourdes" ou son "absence de programme", les responsables socialistes sont montés en première ligne dimanche pour défendre la campagne de leur candidate.
Les deux codirecteurs de campagne de la candidate, Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, ont cherché à relativiser l'importance du rendez-vous du discours du 11 février, quand Ségolène Royal doit présenter ses "propositions" ou "grandes orientations" à l'issue de la phase des "débats participatifs".
La phase des "débats participatifs" initiée par Mme Royal a suscité des interrogations, voire des critiques, jusqu'au sein du PS. Elle s'achevait ce week-end par des "restitutions" dans toutes les fédérations PS de France, qui doivent nourrir le projet de la candidate.
"On ne mise pas tout sur le 11 février, qui effectivement est l'aboutissement d'un premier processus, celui d'écoute", a renchéri M. Rebsamen sur radio-J. Il a toutefois reconnu "comprendre qu'il y ait un peu d'impatience. Une impatience qui semblait filtrer dans des propos de François Hollande, le même jour à Créteil. "Maintenant on va dès le 11 février partir en campagne, on l'est déjà, mais cette fois-ci sur nos propositions".
|