François Hollande s'est rendu en Afghanistan pour signifier sa volonté de retirer d'ici à la fin de l'année les troupes combattantes françaises stationnées dans le pays. Le chef des armées, est resté environ huit heures sur le sol afghan, où il rencontré des soldats, déjeuné avec son homologue afghan Hamid Karzaï, avec qui il a tenu une conférence de presse, avant de rencontrer la communauté française.
Il s'est d'abord rendu en hélicoptère sur la base de Nijrab, dans la province de la Kapisa, où il a écouté une Marseillaise a cappella, puis s'est adressé aux soldats français, engagés au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité (Isaf) de l'Otan. «Merci de ce que vous avez accompli pour la France, de ce que vous faites pour l'Afghanistan», leur a-t-il dit avant d'expliquer que le départ «non négociable» des quelque 3.400 soldats français encore en Afghanistan «sera ordonné et coordonné (...) en bonne intelligence avec nos alliés».
«Le temps de la souveraineté afghane est venu», a ajouté François Hollande. «La menace terroriste qui visait notre territoire, sans avoir totalement disparu, a été en partie jugulée.»
Ce retrait commencera par celui des troupes combattantes, qui sera achevé avant la fin de l'année et concernera 2.000 personnes, a-t-il ensuite précisé lors d'une conférence de presse commune avec Hamid Karzaï à Kaboul. «Fin 2012, il n'y aura plus de troupes combattantes», a-t-il dit. «Nous rapatrierons 2.000 personnes.» Des militaires français resteront sur place pendant quelques mois en 2013 pour gérer le rapatriement du matériel, mais aussi dans le cadre de missions de formation de l'armée afghane, a ajouté le chef de l'Etat.
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