Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron, accusé par deux femmes d'abus sexuels, a présenté dimanche sa démission du gouvernement français. Cet ancien partisan de Dominique de Villepin a tiré les conséquences de son lâchage par la majorité et le gouvernement.
Matignon ne souhaite pas subir les affres que connaît le Parti socialiste déstabilisé par l'inculpation pour tentative de viol de Dominique Strauss-Kahn, que la majorité voit d'un bon oeil dans la perspective de la présidentielle de 2012.
"Le Premier ministre, en accord avec le président de la République, prend acte de cette décision qui ne préjuge en rien des suites qui seront données par la justice aux plaintes déposées contre Georges Tron et dont il conteste le bien-fondé", peut-on lire dans un communiqué de François Fillon.
Réflexologue à temps perdu, Georges Tron affectionnerait les pieds féminins au point d'entreprendre des massages qui ne feraient pas l'unanimité dans son entourage proche à la mairie de Draveuil.
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