Face au drame d'Haïti, les Etats-Unis ont endossé un rôle dominant en matière de secours, avec un important déploiement militaire et la prise de contrôle de l'aéroport de Port-au-Prince. Le président Obama a évoqué 'l'une des plus grandes opérations de secours de notre histoire', érigeant l'aide à Haïti en cause nationale. Les Etats-Unis ont débloqué 100 millions de dollars en urgence, soit un quart du total des aides annoncées à ce jour dans le monde.
L'Europe s'efforce de ne pas apparaître en retrait. Les ministres européens de la coopération se sont réunis, lundi 18 janvier, à Bruxelles. Ils devaient demander la convocation d'une conférence internationale sur Haïti pour faire face non seulement aux besoins humanitaires, mais aussi institutionnels du pays.
A la demande de l'ONU, l'Union européenne pourrait décider de l'envoi d'une force de police – la France étant pour sa part favorable à un scénario de "gendarmerie européenne" en Haïti. Le Conseil de sécurité de l'ONU devait aussi se réunir lundi, à l'initiative du Mexique, pays membre du "Groupe des amis d'Haïti" auprès des Nations unies, qui regroupe les pays les plus mobilisés : Etats-Unis, France, Brésil, Canada . |