Ségolène Royal a affirmé jeudi après la mise à sac de son domicile, à Boulogne être "sans doute suivie" ou "écoutée". "Je suis sans doute suivie puisque que les policiers eux-mêmes ont trouvé très étrange qu'entre 8H30 et 10H30 le soir de la mise à sac, il y a cette intervention très professionnelle dans un temps très court et à un moment où il n'y a pas de cambriolage car il y a beaucoup d'allers et venues", a-t-elle déclaré sur RTL.
"Alors en effet, soit je suis écoutée, soit je suis suivie depuis mon lieu de travail jusqu'à mon domicile, c'est une évidence", selon elle. Estimant que ce cambriolage, le 27 juin, est "une affaire politique", l'ex candidate à l'Elysée a relevé une nouvelle fois la "coïncidence très étrange" de l'effraction avec un "moment politique sensible".
Elle a souligné que cette nouvelle effraction chez elle est survenue au lendemain de sa mise en cause de "la mainmise sur la France du clan Sarkozy". Laurent Fabius a également exprimé le sentiment d'être lui aussi suivi.
Un porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a simplement noté dans un bref communiqué que Mme Royal "a vécu, comme des centaines de milliers de Français, un cambriolage". "Pour elle, comme pour les autres, le sentiment bien compréhensible de viol de l'intimité peut être traumatisant", a souligné M. Lefebvre, suggérant que "comme pour toutes les victimes qui sont traumatisées, Mme Royal devrait avoir droit à une aide psychologique"...
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