Nicolas Sarkozy a critiqué en creux l'immobilisme de François Hollande sur le dossier syrien. Dans un très court communiqué commun , l'ex-président et Abdel Basset Sayda, président du Conseil national syrien (principale coalition de l'opposition au régime de Bachar al-Assad) disent avoir évoqué "pendant près de 40 minutes" la situation dans le pays.
Ils appellent de leurs voeux "une action rapide de la communauté internationale pour éviter des massacres". Surtout, ils évoquent "de grandes similitudes avec la crise libyenne", dans laquelle la France avait été le fer de lance de l'opération internationale conduisant à la chute de Kadhafi.
Fin juillet, des propos attribués à l'ancien président demandant "beaucoup plus fermeté" dans la crise syrienne, avaient suscité une réponse courroucée du ministre des Affaires étrangères. "Le seul souvenir que j'ai de l'action de M. Sarkozy avec M. Bachar al-Assad, c'est de l'avoir invité à présider les cérémonies du 14 juillet" en 2008, avait lâché Laurent Fabius.
"Vous n'entendrez plus parler de moi si je suis battu", avait promis Nicolas Sarkozy lors d'un "off" avec des journalistes en janvier dernier en Guyane. Mais depuis le 6 mai, ses partisans se prennent régulièrement à rêver d'un retour aux affaires. "Nicolas Sarkozy va revenir en force sur la scène internationale à la rentrée", croit savoir François-Xavier Weiss, secrétaire national UMP.
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