Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi soir sur TF1 et France 2, lors de son allocution télévisée au lendemain d’un accord européen à Bruxelles censé préserver la zone euro, une deuxième salve d’économies de l’ordre de «6 à 8 milliards d’euros».
"Il faut que la Chine engage davantage de moyens pour relancer l'économie mondiale", a plaidé jeudi soir le président français. "Si les Chinois, qui ont - si mon souvenir est exact - 60% des réserves mondiales, décident de les investir dans l'euro plutôt que dans le dollar, pourquoi le refuser? Y a rien à négocier!" a-t-il affirmé.
"Notre indépendance ne sera en rien mise en cause par cela", a promis le chef de l'Etat. "Pourquoi on n'accepterait pas que les Chinois fassent confiance à la zone euro et déposent une partie de leurs excédents dans notre Fonds (européen de stabilité financière, NDLR) ou dans nos banques?", s'est-il interrogé.
Nicolas Sarkozy a salué dans la Chine "un immense partenaire". A une semaine du G-20 de Cannes, il a expliqué que l'un des enjeux de ce sommet était de faire comprendre aux Chinois que "la question de leur monnaie et de l'intégration de leur monnaie dans le système monétaire est incontournable, absolument incontournable".
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