Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination d'un Haut commissaire à la Jeunesse venu de la gauche, Martin Hirsch, dans l'espoir d'apaiser la grogne des jeunes Français face à un avenir incertain. Il a cependant réaffirmé lors de ses voeux aux personnels de l'Education nationale, à Saint-Lô, dans la Manche, sa volonté de mener à bien la réforme du système éducatif, dont le lycée, pour "gagner la bataille de l'intelligence".
"Elle se fera selon le calendrier que j'ai indiqué", a-t-il dit en précisant qu'elle entrerait en vigueur à la rentrée 2010. Il s'est cependant efforcé de donner des gages à des jeunes qui l'ont contraint à repousser la réforme du lycée d'un an, en descendant massivement dans la rue fin 2008, et à des enseignants mobilisés contre les réductions d'effectifs.
L'Elysée assure qu'aucune suppression de postes dans l'Education ne sera liée à cette réforme et que le taux d'encadrement des élèves sera maintenu dans chaque lycée, même si les réductions d'effectifs dans l'ensemble sont confirmées.
Le directeur de l'Institut d'Etudes politiques de Paris Richard Descoing dirigera, sous l'autorité du ministre de l'Education Xavier Darcos, une mission chargée d'organiser une concertation élargie à toute la société sur la réforme du lycée.
|