"C'est une guerre contre notre civilisation, notre mode de vie, notre façon de nous habiller, notre façon de penser et notre façon de dire", a déclaré mercredi 21 janvier Nicolas Sarkozy, sur le plateau du 20 heures de France 2. Une interview qui marque la fin de l'unité nationale née de l'émotion sucitée par les attentats terroristes, puis confortée lors de la marche historique du dimanche 11 janvier. "Le climat d'union nationale était incontournable et indispensable", a reconnu, au passé, le président de l'UMP.
L'ancien chef de l'Etat a fustigé le Premier ministre, il s'est dit s'est dit "consterné" par l'utilisation par Manuel Valls du terme"apartheid" pour décrire la situation dans certains quartiers. Et Nicolas Sarkozy a détaillé ses propositions pour renforcer la sécurité, réagissant aux nouvelles mesures de lutte antiterroriste annoncées mercredi matin par le Premier ministre. "L'unité nationale, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de propositions", a-t-il dit. Voici ses principales déclarations.
"Nous n'avons pas le temps d'attendre les procédures budgétaires, de recrutement de fonctionnaires supplémentaires, qui sont naturellement bienvenus (...)", a déclaré l'ancien chef de l'Etat. "Je fais une proposition toute simple (...) vous pouvez renforcer notre dispositif sans perdre de temps, en décidant immédiatement de rétablir les heures supplémentaires dans la police, dans les services de renseignement", a-t-il dit.
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