Sur TF1, lundi soir, Nicolas Sarkozy a comparé la peur qu'il inspire à une partie des Français aux inquiétudes suscitées en leur temps par le général de Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chirac. "Un certain nombre de gens, lorsque le général de Gaulle était candidat, défilaient avec des pancartes où il était écrit 'le fascisme ne passera pas'. Ces gens ont disparu, le général de Gaulle a été élu, le ridicule ne les a pas tués", fait-il remarquer.
"Lorsque François Mitterrand a été élu, une partie de la droite expliquait que les chars soviétiques seraient sur la place de la Concorde, que François Mitterrand inquiétait. Ces gens ont disparu, le ridicule ne les a pas tués. Lorsque Jacques Chirac a été candidat, on parlait de lui comme une personnalité menaçante", poursuit-il.
"Dans le fond, tout ça est bon signe. C'est peut-être le favori qu'on désigne comme ça parce qu'on n'a pas autre chose à dire", a estimé le candidat de l'UMP.
Interrogé sur ses modèles personnels, l'ex-ministre de l'Intérieur, de retour d'un pélerinage à Colombey-les-deux-Eglises, a cité le général de Gaulle pour sa "capacité extraordinaire à susciter l'espérance", mais aussi Jean Paul II, "l'homme qui a eu le courage de dire aux jeunes Français: 'n'ayez pas peur'".
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