Le président chinois est arrivé jeudi en France pour une visite d'Etat de trois jours très attendue. C'est Nicolas Sarkozy lui-même et son épouse, Carla, qui ont accueilli Hu Jintao et la première dame de Chine, Liu Yongqing, à leur arrivée à l'aéroport d'Orly.
Au menu de cette visite : des milliards d'euros de contrats, notamment pour Airbus et Areva, souligne Le Monde.fr. Et des discussions sur les grands sujets internationaux comme le nucléaire iranien, l'Afghanistan, le Pakistan, le G20.
Objectif : confirmer le réchauffement des relations entre Paris et Pékin après une période de fortes tensions liées à la situation au Tibet. Si Paris compte aborder le sujet des droits de l'Homme, il n'est pas question d'aborder la question de manière publique, ni trop directement.
Lors de sa visite à Troyes, Nicolas Sarkozy a justifié sa volonté de ne pas braquer la Chine, déclarant qu'une compréhension mutuelle était la base de tout compromis : "Quand on reçoit quelqu'un, pour bien le recevoir, ce n'est pas en reprochant aux gens les choses qu'on fait avancer les dossiers. C'est en essayant de les comprendre que eux vous comprennent aussi." L'objectif étant de "trouver un compromis qui soit à l'avantage des deux partenaires".
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