Nicolas Sarkozy a finalement décidé que le Revenu de solidarité active (RSA), généralisé dans les délais souhaités par Martin Hirsch, au 1er juillet 2009, sera financé par une taxation de 1,1% des revenus du capital.
L'annonce, révélée mercredi par les Echos, met fin au suspense entretenu depuis plusieurs mois sur l'avenir du RSA, dispositif destiné à remplacer le RMI et l'Allocation de parent isolé (API) et permettant un cumul partiel des revenus du travail et de solidarité.
Renonçant à redéployer la prime pour l'emploi (PPE), le Chef de l'Etat opte pour une taxe, qui concernera l'ensemble des revenus du capital à l'exception de tous les livrets d'épargne et des revenus obligataires, et qui entrera en vigueur le 1er janvier 2009.
Il prend ainsi de court l'opposition, qui l'accusait de "prendre aux moins pauvres pour aider les plus pauvres". Mais il s'attire la grogne du Medef : "Pour financer une bonne idée, pourquoi avoir comme seule solution celle d'une taxe en plus ?", a regretté sa présidente Laurence Parisot.
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