Les quotidiens nationaux tentent de chiffrer les propositions des deux principaux candidats. Selon Le Figaro, "la dette et les déficits publics s'imposent dans la campagne". "Avec la dégradation des comptes publics, le débat sur le coût des programmes devient crucial", selon ce journal.
Libération et France Soir demandent en cœur : "Combien ça coûte". Libération a demandé à des "économistes de chiffrer les programmes des deux candidats" alors que France Soir constate que "Ségo et Sarko ne sont pas avares... de promesses". La Tribune résume en Une, "Présidentielle : le coût des promesses s'envole".
Le Parisien/Aujourd'hui en France fait son gros titre sur "la facture". Et le journal d'avancer pour l'UMP "une addition de 30 milliards d'euros" alors que "les amis de la candidate PS évoquent une somme de 35 milliards d'euros". Selon Le Parisien, pour financer ses mesures, "le candidat UMP veut réduire la dépense publique".
Selon une source de l'entourage du candidat UMP, citée par le quotidien : "Si nous réussissons à redéployer 5% des dépenses en cinq ans, on arriverait à 590 milliards d'euros!". Toujours selon le journal, "la droite souhaite également lutter contre la fraude à la Sécu et puiser dans l'argent destiné aux préretraites et à la formation professionnelle".
Du côté du PS, Julien Dray, le porte-parole du PS promettait lundi que les dépenses n'entraîneraient pas d'augmentation des "prélèvements obligatoires". Le Parisien se demande alors comment les financer. "Par la croissance et un redéploiement budgétaire", répond un expert socialiste au quotidien. "Une croissance annuelle de 2,5% générera près de 200 milliards d'euros de recettes fiscales", selon lui.
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