Jean-Pierre Chevènement s'est lancé lundi soir sur TF1 dans la course à l'Elysée, pensant que sa voix est "nécessaire" pour "mettre la gauche à la hauteur de ses responsabilités"."Oui, j'ai pris la décision d'être candidat", a-t-il déclaré. Sa décision s'est "imposée progressivement et avec la force de l'évidence". Il a promis d'aller jusqu'au bout.
"Notre pays va mal, on a l'impression que la France fout le camp", a clamé le maire de Belfort, citant les entreprises "Thomson, Pechiney, Arcelor", mais aussi "les délocalisations industrielles, avec ces employés qu'on licencie".
Proclamant sa candidature à dix jours du vote, le 16 novembre, des adhérents socialistes pour désigner leur champion à l'Elysée, le président d'honneur du MRC a déclaré vouloir qu'un "gouvernement républicain énergique, appuyé sur la volonté populaire, fasse entendre la voix de la France".
Il présentera, le 13 novembre, "trois chantiers et vingt propositions" très symboliquement de la "place de la République" à Paris. Fin octobre, le François Hollande, avait affirmé vouloir lui "tendre la main", pour éviter un trop-plein de candidats à gauche et ce lundi soir encore, Ségolène Royal l'a invité à la rejoindre si elle est désignée par les socialistes.
|