Après les ratés de la primaire UMP pour désigner son candidat à l'élection municipale de Paris, Jean-François Copé a reconnu, dimanche sur Canal +, les difficultés de son parti dans l'organisation de ces élections internes.
«C'est vrai que, structurellement, les partis de droite ne sont pas très à l'aise avec ce type d'exercice», analysait de son côté Eddy Fougier, politologue et chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). «Le pluralisme n'est pas vraiment dans leur ADN, tout comme la question des courants, qui n'est pas naturelle.»
La primaire UMP avait pourtant débuté sereinement, avant de prendre ce week-end des allures de psychodrames. Vendredi, Pierre-Yves Bournazel, benjamin de la primaire UMP avait en effet demandé la suspension du scrutin, en raison d'un «système d'organisation» «défaillant». Devant le Conseil supérieur de la primaire, les protagonistes s'étaient ensuite engagés, samedi, à se taire et à ne plus faire campagne de quelque manière que ce soit jusqu'à la clôture du vote, ce lundi soir.
Après le fiasco du scrutin pour la tête de l'UMP, le parti ne pouvait se permettre une deuxième élection entachée de fraude. Et pourtant, une journaliste de Metro a réussi à voter quatre fois avec la même carte bancaire, en utilisant quatre e-mails différents.
|