Grâce à un accord européen, des corridors aériens seront ouverts dès mardi 8h entre Paris et les aéroports du sud de la France, notamment Bordeaux-Paris, Toulouse-Paris, Marseille-Paris et Nice-Paris, a annoncé Matignon lundi dans un communiqué.
Les aéroports au sud de la ligne Nantes-Nice vont demeurer ouverts et l'aéroport de Lyon ouvrira ce lundi soir, a indiqué Matignon, tandis que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a précisé lors d'un point presse que la priorité serait donnée au "rapatriement" des voyageurs bloqués.
Cette décision de "réouverture partielle des aéroports situés au nord de la ligne Nantes-Nice" a été prise "en coordination" avec les partenaires européens de la France et "au vu des derniers vols tests effectués sous le contrôle de la Direction générale de l'Aviation civile", selon Matignon. Elle prend notamment en compte des conclusions des réunions d'Eurocontrol (l'agence de navigation européenne) et des ministres des Transports européens, qui se sont tenues lundi.
Selon Matignon, "sur proposition de la France", il a été convenu par les pays européens de distinguer "une zone interdite à la circulation, fixée par Eurocontrol, et correspondant à la zone de plus forte concentration des particules" de cendre volcanique et "des zones de précaution définies au niveau de chaque Etat, dans lesquelles le trafic aérien sera autorisé sous certaines conditions et avec un encadrement et un contrôle spécifique visant à assurer toutes les garanties de sécurité pour les passagers". |