Michèle Alliot-Marie a déclaré dans un entretien au Journal du Dimanche: "Je revendique ma liberté de parole et d'action, comme je la reconnais aux autres. Personne ne me fera taire". Lors du conseil de l'UMP, jeudi, Michèle Alliot-Marie a pris le contre-pied du ministre de l'Intérieur sur la "discrimination positive", les institutions et les jeunes, provoquant les sifflets d'une partie du public.
"Quand on fait de la politique, le combat est souvent rude. On prend des coups. Une femme politique doit, en outre, parfois faire face au ton moqueur ou méprisant de certains hommes", a-t-elle ajouté.
Elle a confirmé qu'elle ferait connaître sa décision sur une éventuelle candidature "au début de l'année prochaine" et assuré qu'elle ne se sentait tenue que par "la volonté farouche d'aider ma famille à l'emporter pour la présidentielle". "Je verrai le moment venu si cela passe ou non par ma candidature", ajoute-t-elle.
Interrogée sur la possibilité que la candidature de Ségolène Royal puisse compliquer le travail de l'UMP lors de la campagne, elle répond: "Plus compliquée, peut-être pour les hommes. On ne traite pas un adversaire femme comme on traite un adversaire homme". "Certains hommes devront modifier leur style, et c'est tant mieux", explique-t-elle.
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