Jean-François Copé, président proclamé mais contesté de l'UMP et qui refusait jusqu'à présent tout nouveau scrutin avant les municipales de 2014, a dû bouger dimanche midi, en s'entretenant au téléphone avecFrançois Fillon pour lui dire qu'il était désormais prêt à un nouveau vote en 2013.
L'entourage de Jean François Copé a annoncé à l'AFP que, "dans un souci d'apaisement", le député-maire de Meaux était "d'accord pour une nouvelle élection en septembre 2013", "à mi-chemin entre mars 2013, comme le voulait initialement Fillon, et mars 2014, comme lui l'avait proposé". Cette décision devrait entraîner l'abandon du "référendum", mardi, des parlementaires en vue d'un nouveau vote "avant l'été 2013" et la dissolution du groupe dissident filloniste R-UMP.
L'accord pourrait être conclu dans la journée de lundi. "Je suis résolument confiant", a déclaré dimanche soir à l'AFP JF Copé , qui fait valoir qu'il restera président du parti même s'il a cédé sur le calendrier .
François Fillon s'est lui-même "félicité" dans un communiqué que son rival ait accepté que les militants revotent "dans un délai raisonnable". Et "la réunification des groupes parlementaires UMP" et R-UMP "pourra être effective dès qu'un Conseil national aura acté" l'accord "en cours".
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