Michèle Alliot-Marie s'enferre dans le dossier tunisien. A tel point qu'elle doit multiplier les sorties médiatiques - «Le Grand Journal», le JT de France 2, Europe 1, Le Parisien... Mais rien n'y fait, l'opposition réclame toujours sa démission.
Samedi, elle s'est mise en difficulté, en lâchant sur France-Info: "Quand je suis en vacances, je ne suis pas ministre des Affaires étrangères". Le même jour, le site "nouvelobs.com" a révélé qu'elle avait effectué deux déplacements dans l'avion de l'homme d'affaires tunisien Aziz Miled, d'abord entre Tunis et Tabarka, puis pour se rendre à Tozeur, dans le grand Sud tunisien, le 29 décembre.
Dans un entretien accordé au "Parisien/Aujourd'hui en France", la ministre des Affaires étrangères se "rend compte que les gens ont été choqués". Sur Europe-1, la ministre est allée jusqu'à faire son mea culpa: "C'est vrai qu'on est ministre 24 heures sur 24, ceci dit, vous comprendrez qu'avec le rythme que nous avons, de temps en temps on a besoin de se poser", a-t-elle expliqué. "C'est une erreur. Je m'en rend compte maintenant".
"Je constate que ça choque. il n'est pas question que je remonte dans un avion, quelles que soient les circonstances, tant que je serai ministre", a-t-elle ajouté. |