Quelques jours après les menaces d'interdiction de nouvelles manifestations faites par François Hollande et Manuel Valls, la CGT a demandé à manifester entre les places de Bastille et de Nation.
Un parcours rejeté par la préfecture de police de Paris chargée de délivrer les autorisations dans la capitale. La préfecture de police préférerait un rassemblement statique plutôt qu'un défilé, a-t-elle fait savoir lundi 20 juin en fin de matinée.
Cette position a été rappelée par Bernard Cazeneuve qui a écrit une lettre à Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (voir sous l'article). "Le renouvellement à l'identique d'une manifestation itinérante le 23 juin n'apparaît pas envisageable, écrit le ministre de l'Intérieur. (...) Pour garantir la liberté d'expression, le préfet de police cous a proposé à ma demande la tenue d'une démonstration de voie publique alternative consistant en un rassemblement statique place de la Nation."
Au lendemain de la manifestation du 14 juin -émaillée de violences notamment près de l'hôpital Necker- l'exécutif avait haussé le ton. Manuel Valls puis François Hollande avaient affirmé que "si la sécurité des biens et des personnes n'est pas assuré", il pourrait interdire toute nouvelle mobilisation.
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