Depuis le début des bombardements de Tsahal sur le Liban consécutifs à l'enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens, Jacques Chirac multiplie les contacts, en insistant sur l'aspect humanitaire de la crise. Le président français a notamment suggéré d'ouvrir des "corridors humanitaires" au Liban pour assurer l'acheminement des secours et l'évacuation des personnes déplacées.
Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy s'est déclaré dimanche "convaincu qu'un cessez-le-feu est possible" au Liban lors d'une visite à Haïfa, une ville du nord d'Israël, cible ces derniers jours de tirs de roquettes du Hezbollah. "Je suis convaincu qu'un cessez-le-feu est possible", a affirmé le chef de la diplomatie française lors d'un discours à la mairie de Haïfa.
"A Jérusalem comme à Beyrouth, mon message est le même: parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu qui répond à la légitime aspiration d'Israël à la sécurité et qui préserve la survie de l'Etat libanais, car la survie de l'Etat libanais est de l'intérêt d'Israël".
Il a également appelé à l'application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'Onu. Dans cette résolution adoptée en septembre 2004, le Conseil a appelé au retrait de toutes les forces étrangères du Liban ainsi qu'au désarmement de toutes les milices, libanaises (comme celle du parti chiite Hezbollah) et non libanaises.
|