Dominique Strauss-Kahn, toujours poursuivi au civil aux Etats-Unis dans l'affaire du Sofitel, a décidé de briser le silence dans une interview accordé au Point à paraître jeudi et dans un entretien à BFMTV, en marge d'une conférence à Séoul où il dissertait sur les taux de la zone euro.
Dans l'hebdomadaire, DSK assure que ce qui s'est passé dans la suite 2806 de Sofitel «ne tombe pas sous le coup de la loi» et que «le reste ne regarde personne». Il assume également sa vie libertine et reconnait qu'il s'est trompé en pensant pouvoir «mener la vie personnelle comme il l'entendait sans incidence sur l'exercice de ses responsabilités». Un mea culpa a minima mais qu'il n'avait encore jamais consenti.
Il se permet également de taper du point sur la table: «Je ne supporte plus qu'on s'arroge le droit d'abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent -à tort- pour bafouer ma vie privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux réels ou inventés, au prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu'on me laisse tranquille!»
Ces déclarations interviennent alors que sa séparation avec Anne Sinclair a été actée et une semaine après que l'accusation pour viol soit abandonnée dans l'affaire du Carlton.
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