Après les subprimes, les produits financiers toxiques, l'affaire Kerviel, le rôle douteux joué par Goldman Sachs dans la crise grecque, l'argent sale de HSBC, le scandale du Libor viens maintenant défrayer la chronique.
Si, pour l'instant, seule la Barclays est condamnée, le soupçon pèse sur l'ensemble des établissements financiers. Le scandale éclabousse potentiellement toutes les banques qui ont participé à la fixation du Libor en dollars de 2005 à 2009.
L'ex-directeur général de Barclays, le « banquier aux 100 millions de livres » est devenu en Grande-Bretagne le symbole des excès de la finance. « le temps des remords et des excuses doit se terminer pour les banquiers » avait-il déclaré début 2011. Lorsque le scandale a éclaté, il pensait que la démission du président de Barclays, Marcus Agius, et l'abandon de son bonus suffiraient à calmer l'opinion publique.
Cette une manipulation financière à grande échelle qui a eu lieu avant la crise des subprimes. En sous-estimant le libor de deux points de base, certaines banques ont gagné des sommes faramineuses sur le marché des taux d'interêts. |