La droite a réagi jeudi avec prudence au divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy, tandis que la gauche dénonçait la "pipolisation" de la vie politique et s'interrogeait sur la "coïncidence" de cette annonce avec la journée de grève sur les régimes spéciaux de retraite.
Henri Emmanuelli a laissé entendre jeudi que l'annonce du divorce du couple Sarkozy un jour de forte grève visait à "brouiller le message sur la journée sociale". "J'avais parié lundi que l'annonce se ferait aujourd'hui pour brouiller le message sur la journée sociale, et je constate que c'est parfaitement réussi", a déclaré le député socialiste des Landes sur France-Info.
André Santini a fait part de sa "tristesse" après l'annonce officielle du divorce par consentement mutuel de Nicolas et Cécilia Sarkozy. Je suis très triste parce que j'aime beaucoup Cécilia et j'aime beaucoup Nicolas", a déclaré le secrétaire d'Etat à la Fonction publique. "Je souffre pour eux, voilà", a-t-il conclu, se refusant à tout autre commentaire.
Le jugement de divorce a été rendu lundi par une magistrate du tribunal de grande instance de Nanterre, a-t-on appris auprès de l'avocate du couple, Me Michèle Cahen, après l'officialisation par l'Elysée du divorce du couple présidentiel. "Le jugement a été rendu le 15 octobre en présence des deux époux", a-t-elle déclaré à l'Associated Press. Les deux époux se sont présentés devant la magistrate du tribunal de grande instance de Nanterre chargé de cette procédure de divorce, a-t-elle précisé.
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