Ce mercredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre a présenté son discours de politique générale. Il a pu compter sur le soutien policé de l'UMP, mais les piques fusèrent souvent des travées de gauche et l'UDF a bien marqué sa défiance.
Les élus de la majorité ont manifesté leur satisfaction à l'annonce des mesures en faveur des petites entreprises, et lorsque M. de Villepin a jugé qu'il n'était "pas acceptable qu'un chômeur puisse refuser plusieurs offres d'emploi raisonnables". le Premier ministre a annoncé qu'il compter procéder par "ordonnances", ce qui n'a pas manqué de faire réagir la gauche et l'UDF marquant bruyamment leur désapprobation par des huées et des claquements de pupitre.
Dans le même temps c'est Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat ministre de l'intérieur qui a lu le discours de politique générale de Dominique de Villepin devant les sénateurs. Il a terminé son intervention six minutes avant le Premier ministre.
Au palais Bourbon, à la fin de son discours, le nouveau Premier ministre a retrouvé son style lyrique secoué de grands gestes. Il se sentait sans doute libéré d'un exercice institutionnel difficile.
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