Nicolas Sarkozy a officiellement reçu vendredi le soutien de plus de 130 ministres, anciens ministres et parlementaires UMP pour l'élection présidentielle. Au total, 140 personnalités, dont cinq ministres comme Pascal Clément (Justice), Thierry Breton (Economie), Dominique Bussereau (Agriculture) ou Pascal Clément (Justice), ainsi que sept anciens ministres, 70 députés, 55 sénateurs et trois députées européennes ont apporté leur soutien.
Dans un restaurant parisien, l'ancien Premier ministre Raffarin a expliqué devant la presse qu'il s'agissait d'"accompagner Nicolas Sarkozy dans cette campagne électorale que nous savons serrée et que nous voulons gagner".
"A la veille des fêtes de fin d'année, il nous semble important de nous rassembler et de militer pour l'unité", a expliqué Jean-Pierre Raffarin, pour qui Nicolas Sarkozy a "la capacité" de devenir président de la République. "Je pense que six mois avant la campagne, l'image l'emporte quelquefois sur la capacité. Dans la campagne, la capacité l'emportera sur l'image", a-t-il noté.
"Cela fait bien longtemps que je sais que les responsabilités qui pèsent sur mes épaules sont très lourdes, et dans ces responsabilités, il y en a une d'abord, c'est celle de rassembler. C'est à moi de le faire, de tendre la main, de faire que toutes les susceptibilités, tous les malentendus du passé, cela appartienne au passé", a renchéri Nicolas Sarkozy.
Et d'ajouter: "Je ne ferai pas avec ceux qui représentent tant de choses dans ma famille ce que je vois faire ailleurs. J'ai besoin de tout le monde, je le sais". "Je resterai moi-même, je défendrai mes idées et mes convictions, mais je dois intégrer d'autres tempéraments et d'autres sensibilités", a-t-il promis, avant de recevoir une bourriche d'huîtres des mains du ministre de l'agriculture.
|