Les quinze membres de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) ont décidé dimanche d'autoriser la Russie (en ne suspendant pas son comité national olympique) à disputer les Jeux Olympiques de Rio. Le CIO laisse le soin aux différentes Fédérations internationales de repêcher au cas par cas les athlètes jugés propres.
«Les sportifs russes des 28 sports olympiques doivent assumer les conséquences de la responsabilité collective (de leur pays) et la présomption d'innocence ne peut leur être appliquée, souligne le communiqué du CIO. D'un autre côté, la justice individuelle doit être appliquée et tout athlète doit pouvoir prouver que la responsabilité collective ne doit pas être appliquée dans son cas.»
Cette décision intervient six jours après la publication du rapport McLaren, qui a démontré l'existence d'un «système de dopage d'État» de 2011 à août 2015, notamment pendant les JO de Sotchi, en 2014. Le ministère des sports russe a «contrôlé, dirigé et supervisé les manipulations (d'échantillons positifs), avec l'aide active des services secrets russes», expliquait le juriste Richard McLaren.
Mercredi, le Comité olympique russe (COR) avait dévoilé une liste de 387 sportifs (30 sports) sélectionnés pour le rendez-vous olympique. Pour être présents à Rio, ceux-ci devront remplir plusieurs conditions, et notamment celle de ne jamais avoir été sanctionné pour dopage.Jeudi, le Tribunal arbitral du sport (TAS), dont l'avis devait être pris en considération par le CIO, avait rejeté l'appel des 68 athlètes russes, qui demandaient à être repêchés pour les Jeux Olympiques
|