Des religieux catholiques, la fédération française de foot-ball mais aussi des personnalités du monde de la tauromachie et de la boule lyonnaise ont critiqué le projet du gouvernement de supprimer en 2005 le lundi de Pentecôte férié pour financer l'aide aux personnes âgées.
Les fêtes tauromachiques de Nîmes et de Vic Fezensac ont drainé encore une foule de plusieurs centaines de milliers de visiteurs durant ce week-end mais l'on redoute l'année prochaine une chute de 25% des recettes lorsque le lundi de Pentecôte férié sera supprimé.
"S'ils suppriment le lundi de Pentecôte, il faut qu'ils s'attendent à une véritable révolte de tout le peuple du sud, je parle bien de révolte. S'ils touchent au lundi de Pentecôte, j'irai moi-même couper les oreilles de Raffarin", a déclaré Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, au Parisien.
Des représentants de l'église catholique ont joint leurs voix au concert de protestations. Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et de Lourdes s'est exprimé sur RTL: "Ce sera une véritable gêne pour la vie associative, aussi d'ailleurs pour la vie familiale. Donc je ne suis pas sûr que ce soit une excellente solution".
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