A 67 jours du premier tour de scrutin, Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi son entrée très attendue dans la course à l'Elysée . Il a mis fin sur TF1 au vrai-faux suspense qui entourait sa décision de briguer un second mandat.
«Oui, je suis candidat à la présidence de la République» , a-t-il dit, "parce que la situation de la France, de l'Europe et du monde (...) qui connaissent une succession de crises sans précédent, fait que ne pas solliciter à nouveau la confiance des Français, ce serait comme un abandon de poste".
En plus de ce "oui", Nicolas Sarkozy a décliné le slogan de sa campagne, "la France forte". "Il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés", a-t-il expliqué.
Il a également fixé les priorités d'un second mandat, de la réhabilitation de la valeur "travail", car "l'assistanat n'a pas sa place", à sa volonté de "redonner la parole au peuple français par le référendum". Comme annoncé dans le Figaro Magazine, il a confirmé son intention de consulter d'abord les Français sur le "chômage", son "indemnisation" et la "formation des chômeurs". |