La CGT et FO de boycotteront la conférence sociale, mardi 8 juillet. Leurs leaders – respectivement Thierry Lepaon et Jean-Claude Mailly – ont tout de même participer à la réunion prévue lundi après-midi avec François Hollande.
Pendant plus d'une heure, le chef de l'Etat a prononcé son discours d'ouverture de la troisième conférence sociale, avec l'espoir de restaurer la confiance avec les acteurs sociaux. Il en a profité pour répondre, sans les citer, aux syndicats CGT et FO qui ont annoncé qu'ils boycotteraient la deuxième journée de ce rendez-vous.
Après avoir une nouvelle fois vanté la méthode de cette conférence annuelle qui « suppose le respect des partenaires », François Hollande a expliqué que le dialogue social ne pouvait « pas être une perpétuelle surenchère ». Le président en a profité pour citer les réformes issues, selon lui, du dialogue social comme la loi sur la sécurisation de l'emploi ou la réforme de la formation professionnelle.
Le chef de l'Etat est également largement revenu sur le report de la mise en place du compte pénibilité qui a irrité les partenaires sociaux. Il a insisté sur les ravages du chômage de longue durée. Il a érigé la lutte contre ce fléau en « cause nationale » et annoncé l'ouverture d'une négociation patronat-syndicats sur ce sujet qui « pourrait être une contrepartie au pacte de responsabilité ».
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