L'UMP a voulu afficher son unité dimanche au Campus des "Jeunes populaires" à Royan, en Charente-Maritime. François Fillon s'en est pris, dans son discours de clôture, à un Parti socialiste qu'il juge "sans idée" et "divisé". "Nous sommes en initiative, ils sont dans l'inaction. Nous sommes unis, ils sont divisés. Nous sommes en quête de modernité, ils sont enferrés dans le passé", a énuméré le chef du gouvernement.
Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian s'est déclaré, dimanche quant à lui "fier" et "heureux" d'être "au coeur d'une équipe soudée et complémentaire". "Ce dont je suis le plus fier et le plus heureux, c'est d'être au coeur d'une équipe soudée et complémentaire. Ce n'est pas tous les jours facile d'être le parti majoritaire", a-t-il poursuivi. "On avait spéculé sur de fausses querelles. On voulait montrer l'affrontement et la division".
Jean-Pierre Raffarin a appelé dimanche, sur le "Campus" des "Jeunes populaires", au rassemblement "derrière le président" de la République, car la division "freinerait son action". Interrogé sur le calendrier d'un éventuel remaniement de l'organigramme de l'UMP, il a déclaré : "il ne me paraît pas à l'ordre du jour". "Nous sommes pour la stabilité de l'UMP et tous ceux qui veulent déstabiliser l'UMP ne sont pas des amis du président".
En coulisses, les difficultés ne manquent pourtant pas au sein de la majorité, de l'éventuelle succession du secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, à la bataille pour l'investiture aux régionales en Ile-de-France. En outre l'UMP doit faire face à la baisse du nombre de ses militants, passés de 370.000 fin 2007 à 210.000.
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