Le procès en appel d'Alain Juppé a débuté mercredi à Versailles après le jugement du tribunal de Nanterre, qui l'avait condamné le 30 janvier à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour "prise illégale d'intérêt", entraînant une inéligibilité pour dix ans.
"Je ne prétends pas être irréprochable. J'ai sans doute commis des erreurs, voire des fautes par négligence, mais en conscience je n'ai jamais eu l'intention de violer les lois de la République", a déclaré l'ancien secrétaire général du RPR (1988-1995) à l'ouverture des débats.
"J'ai été Mme la présidente profondément bouleversé par le jugement de Nanterre. Je ne pense pas avoir trahi la confiance du peuple". Puis il a répété que les sept emplois fictifs employés par la Ville de Paris entre 1989 et 1995 qui lui sont reprochés et qui travaillaient en réalité au RPR étaient pour lui des emplois réels. "Je n'ai eu aucun rôle dans l'embauche de ces personnes. Pour moi elles effectuaient un travail effectif".
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