François Hollande a lancé jeudi un vaste plan de réindustrialisation de la France grâce au développement sur dix ans de 34 filières prioritaires où l'Etat stratège entend laisser la part du lion à l'initiative privée. De l'avion électrique au TGV du futur en passant par des voitures consommant moins de deux litres aux 100 km, le chef de l'Etat a décrété un "branle-bas de combat national" pour recréer les 750.000 emplois industriels perdus ces dix dernières années. Il vise notamment à accélérer la transition énergétique et à faire rattraper aux usines françaises leur retard sur leurs concurrentes européennes dans le domaine de la robotique, une technologie jugée essentielle pour maintenir la compétitivité. Entre un robot humanoïde et une plate-forme d'impression en trois dimensions, François Hollande entouré de son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a déclaré : "L'Etat n'a pas à se substituer à l'initiative privée car ce sont les industriels qui connaissent les marchés (...) mais à l'Etat, il lui revient de désigner un cadre, d'accompagner, de stimuler."
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