Accompagné du chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, Dominique de Villepin est arrivé lundi dans un Liban en état de guerre à bord d'un hélicoptère militaire qui s'est posé sur une colline à l'est de Beyrouth.
Envoyé par le Chef de l'Etat pour porter un "message de solidarité" et d'"amitié" au peuple libanais, le Premier ministre a appelé Israël et le Hezbollah à un cessez-le-feu et proposé l'envoi d'une mission de surveillance dans le sud du Liban dans le cadre d'un règlement visant à mettre fin aux violences.
La France a proposé l'envoi d'une mission de surveillance qui pourrait être déployée le long de la frontière ou assister le gouvernement libanais pour étendre son autorité sur tout le territoire, a précisé Dominique de Villepin. Si l'Etat hébreu a le droit de se défendre, il doit aussi faire preuve de retenue, et prendre en compte les conséquences "stratégiques et humanitaires de ses actions", a-t-il ajouté en dénonçant dans le même temps l'enlèvement des deux soldats israéliens par le Hezbollah.
le Premier ministre français s'est en suite rendu à bord du ferry "Iera Petra", qui devait évacuer des centaines de ressortissants français, européens et américains dans la soirée de Beyrouth vers Chypre.
|