L'action d'EDF, proposée à 32 euros lundi dernier reste en dessous de son seuil d'introduction après une semaine de cotation. Les opportunistes, qui espéraient effectuer un aller-retour juteux comme pour Gaz de France (ce titre avait bondi de presque 23 % pour son premier jour de cotation, le 8 juillet 2005) en ont été pour leurs frais.
Cette fois, l'Etat n'avait pas voulu être accusé de brader les biens publics, comme lors de la mise en Bourse de Gaz de France en juillet. Du coup, il est tombé dans l'autre extrême.
Grâce au sauvetage des banques qui menaient l'opération d'introduction le cours de l'action ne s'est pas éfondré. Elles ont absorbé un important flux de ventes de la part de particuliers, et ainsi évité au titre de finir en forte baisse.
Les fonds spéculatifs en ont profité pour jouer avec le titre. Ils ont vendu des actions EDF qu'ils n'avaient pas encore (ventes à découvert), dans l'optique de peser sur les cours, de les racheter à un prix inférieur et empocher ensuite la différence.
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